l'oeuvre de la honte
Au centre de la place Amélie Raba Léon trône une oeuvre "considérable" financée dans le cadre du 1%artistique. HSA avait demandé à ce que les habitants qui auront cette œuvre tous les jours devant leurs yeux puissent participer à son choix. Visiblement la méthodologie démocratique ne le permet pas et donc le choix s'est porté sur la maison aux personnages d'Ilya et Emilia Kabakov.
Elle pose un véritable problème car elle provoque (hors nos élus qui se gargarisent de la renommée internationale des Kabakov) au mieux l'incompréhension : les termes "inaccessible", "voyeurisme", "inesthétique", "déplacée", ... lui sont accolés. Elle est la risée des spécialistes, des passants et bien entendu d'une majorité des riverains.
La revue Le Festin dans "Bordeaux-Vivre la Métropole" titrait "la place Amélie Raba Léon est devenue un cas d'école que l'on présente aux étudiants de l'école d'architecture pour leur montrer ce qu'il ne faut pas faire"
le 1%artistique
Le dispositif dit du « 1% artistique » est une procédure spécifique de commande d'œuvres d'art, qui impose aux maîtres d'ouvrages publics de consacrer un pour cent du coût de leurs constructions à la commande ou l'acquisition d'une œuvre d'un artiste vivant spécialement conçue pour le bâtiment considéré. Mis en place pour soutenir la création contemporaine et sensibiliser le public, le dispositif répond à des règles spécifiques de passation de la commande publique.