Parc Relais Pelouse de Douet
Dans le cadre du projet de construction de la ligne de tramway A, trois parcs relais étaient prévus jusqu'à Mérignac-Centre : Pelouse-de-Douet, Fontaine d'Arlac et Mérignac-Quatre-Chemins.
Pour ce qui concerne l'hôpital et le quartier Saint Augustin, directement impactés par la construction du tramway, des études ont été engagées faisaient apparaître un besoin d'au moins 600 places de parkings. HSA considérait que le besoin était en réalité plus proche de 1000 places.
L'hôpital s'engageait à créer 300 places en silo pour son personnel, ce qui a été fait près de l'entrée principale, mais pose un triple problème sur le rond point d'entrée principale de l'hôpital, lié aux arrivées et sorties collectives du personnel, à celles des ambulances et à la circulation ordinaire des automobilistes.
De son côté la CUB (Métropole) s'engageait à créer 300 places supplémentaires dans un parc relai. Pour ce faire, l'hôpital offrait un terrain en bordure de la Pelouse-de-Douet (entre la grande cheminée et la morgue).
Les parcs relais de la Fontaine d'Arlac et Mérignac-Quatre-Chemins ont été construits.
Pour celui de la Pelouse de Douet, le projet a bénéficié d'un permis de construire en 2004 mais les appels d'offre ont été engagés mais se sont avérés infructueux d'abord en 2004 puis en 2005.
Finalement en 2006, Alain Rousset président de la CUB annulait le projet !
Malgré de multiples relances de la part de HSA, le projet n'avançait pas, ce qui en soi porte interrogation sur les réelles motivations de nos élus.
Finalement, lors de la dernière campagne municipale, HSA avait obtenu de Nicolas Florian l'accord pour la construction de ce parc relais.
Il n'a pas été élu.
HSA pensait que si les écologistes arrivaient à la tête de la municipalité, ce projet 100% écologique serait immédiatement mis en œuvre.
Or, il n'en est rien et même pire, il apparaît une volonté de nos élus écologistes de ne pas le construire !
Si l'on revient sur l'histoire, peut-être n'est ce pas si étonnant que cela.
Au moment du lancement des appels d'offre pour la construction du parc relai, le Président de la CUB (métropole de l'époque) était Monsieur Rousset -socialiste associé aux écologistes-. Il n'a pas poussé à résoudre le problème financier posé. Il est vrai qu'il était maire-adjoint de Pessac, or ce parc intéressait les habitants de Bordeaux et de Mérignac !
Le même schéma se répète avec comme différence qu'il n'y a pas un maire de droite à Bordeaux mais un maire écologique.
Il devient dès lors incompréhensible que ce projet soit abandonné, à moins que nos élus ne soient écologistes que dans le discours ...